BLACK ON BLACK FILMS et le Conseil des arts de Montréal sont fiers d’accueillir Isnard Delice, Razan Elkhatib, Noncedo Khumalo et Stella Lemaine, participants de la quatrième édition de la résidence Je me vois à l’écran, offerte aux artistes émergents des communautés afro-descendant·e·s de Montréal. Cette résidence en scénarisation de 20 semaines prendra la forme d’un laboratoire créatif qui inclut du mentorat, des classes de maîtres et la participation à des événements de réseautage dans l’industrie. Les cinéastes Jacob Potashnik, Ivy Yukiko Ishihara Oldford, Marilyn Cooke et Ky Nam Le Duc conseilleront les créateurs dans le développement de leurs courts-métrages.
Isnard Delice
Isnard Delice est scénariste et photographe diplômé de l’Institut Trebas en production cinématographique et télévisuelle. C’est la pandémie qui lui a permis de se concentrer sur l’écriture et sur la forme scénaristique. Les thèmes qu’il aborde varient.
«Je veux écrire et réaliser des histoires qui pourront faire rire et pleurer. »
Razan Elkhatib
Razan Elkhatib est une artiste multidisciplinaire avec des années d’expérience dans l’écriture et la production médiatique. Elle a obtenu un baccalauréat en multimédia en 2012 au Soudan. Croyant en sa créativité et sa capacité à apprendre, elle cherche continuellement à développer
Noncedo Khumalo
Noncedo est un cinéaste qui s’intéresse à explorer la mosaïque de la diversité noire. Son plus récent film, 100 Ghosts, a été réalisé en collaboration avec l’ONF dans le cadre de leur programme de mentorat Hothouse pour les cinéastes émergents. Diplômée du programme d’animation cinématographique de l’Université Concordia, elle a grandi au Canada, en Eswatini et au Botswana. Son éducation multiculturelle influence sa narration, mélangeant le surréaliste et le serein.
Stella Lemaine
Jeune artiste pluridisciplinaire québécoise d’origine haïtienne, Stella porte toutes ses couleurs avec fierté. Actrice de formation professionnelle, elle s’est lancé dans la réalisation, grâce au programme Être noir·e à Montréal du Black Film Festival à Montréal, Toronto et Halifax. Elle a pu y réaliser son premier documentaire, Prendre sa lumière (2018). Être à la fois interprète et réalisatrice est un objectif qui la motive sans toutefois freiner ses ambitions. Après un stage de deux mois à Prague dans le cadre de l’école d’été de cinéma de l’UQAM, elle écrit un premier court-métrage de fiction, Fiavoly (2022).