Félicitations aux finalistes du nouveau prix en écoresponsabilité!

Date

21 mai 2024

Sujets

Prix / Rayonnement

Type

Nouvelles

Félicitations aux finalistes du nouveau prix en écoresponsabilité!

Le Conseil, en collaboration avec le Conseil québécois des événements écoresponsables, est fier de dévoiler les finalistes sélectionné·e·s pour le Prix Vivats Arts et audace. Cette nouvelle initiative vise à récompenser l’innovation et l’engagement en matière d’écoresponsabilité dans le milieu artistique montréalais. Il vise également à célébrer les actions qui ont non seulement fait la différence, mais qui ont également ouvert la voie à de nouvelles pratiques durables dans le secteur des arts. 

Événement de remise de prix 

Afin de célébrer l’engagement environnemental, le Conseil est heureux d’inviter la communauté artistique à la journée de remise du Prix Vivats –Arts et audace où il sera décerné pour la toute première fois. Un panel réunissant les trois finalistes, soit le Festival des arts de ruelle, Marguerite à bicyclette et les Productions Porte Parole aura également lieu. L’échange portera sur les pratiques écoresponsables innovantes en matière de création, de production et de diffusion des arts sur le territoire montréalais. La discussion sera animée par Anne-Catherine Lebeau, directrice générale et cofondatrice d’Écoscéno.

L’événement se tiendra le 18 juin prochain à 13 h, à la Maison du Conseil, suivi de la rencontre annuelle du Conseil des arts de Montréal.  

Pour plus d’informations sur le Prix Vivats – Arts et audace, rendez-vous sur la page Prix Vivats – Arts et Audace.

Découvrez les finalistes de cette première édition!

Festival des arts de ruelle (FAR)  

Le Festival des arts de ruelle est un organisme à but non lucratif qui propose annuellement une programmation culturelle, comptant plusieurs projets de diffusion artistique innovante dans les ruelles de Montréal de fin août à la mi-septembre et touche environ 15 000 personnes. 

Il prend racine dans une envie de rassembler et œuvre avec approche globale de proximité citoyenne, décentralisant l’offre artistique pour l’amener dans les différents quartiers de la ville. Leur démarche artistique repose sur deux piliers fondamentaux : l’accessibilité et l’interaction. En transformant les ruelles en scènes artistiques éphémères, l’organisme rend l’art plus accessible et défait l’idée que la culture serait réservée à une élite. Ancré dans les quartiers populaires de Montréal, le Festival s’inscrit dans une dynamique de revitalisation urbaine et de renforcement du lien social. En investissant les ruelles, le FAR redonne vie à des espaces souvent négligés, créant ainsi des points de rencontre et d’échange. 

Aperçu des actions environnementales  

Le FAR s’engage résolument dans une approche environnementale et son rapport à la consommation se veut responsable. Plusieurs initiatives sont faites par le FAR pour augmenter ses impacts liés au développement durable.  

  • Choix locaux et écoresponsables dans la sélection des fournisseurs, des matériaux et des partenariats, favorisant ainsi l’économie locale et la réduction des émissions liées au transport. 
  • Depuis ses débuts, en 2017, l’organisme interdit strictement les plastiques à usage unique au sein du festival.  
  • Mise en place d’une Brigade Verte composée de bénévoles dédié·e·s au tri des déchets, à la promotion de la consigne, ainsi qu’à la sensibilisation du public, des artistes et des partenaires à l’environnement. 
  • Durant l’événement, une collecte de compost citoyenne et collective est organisée, permettant ainsi de valoriser les déchets organiques et de réduire l’empreinte carbone. 
  • La scénographie des événements est pensée de manière à utiliser des matériaux et bannières transformées et revalorisées, réduisant ainsi l’impact sur les ressources naturelles. 
  • Les aliments non consommés sont redistribués à des organismes locaux, réduisant ainsi le gaspillage alimentaire et contribuant à la lutte contre l’insécurité alimentaire. 
  • Stockage des données de manière infonuagique pour éviter les téléchargements inutiles, minimisant ainsi leur empreinte numérique et leur consommation énergétique. 
  • Les ruelles ayant accueilli le FAR voient naître de nombreux projets écoresponsables, tels que des ruelles vertes, la distribution de paniers biologiques, l’élevage d’animaux et la mise en place de ruches, renforçant ainsi l’impact positif sur la communauté et sur l’environnement. 

Le Festival des arts de ruelle est bien plus qu’un festival d’arts de rue, c’est un événement qui rassemble et qui crée des liens entre les Montréalaises et Montréalais. Son passage dans les ruelles crée une importante mobilisation citoyenne, une cohésion sociale et stimule la solidarité, l’entraide, le partage, jusqu’au-delà de ses événements. 

Les Productions Porte Parole  

Les productions Porte Parole (J’aime Hydro, Rose et la machine, Projet Polytechnique, etc.) est une compagnie de théâtre documentaire dont la mission est de créer des prestations documentaires en direct visant à favoriser l’engagement citoyen et à ouvrir la conversation sur différents sujets de société. Dans la dernière année, Porte Parole a radicalement fait évoluer ses pratiques afin de devenir résolument écoresponsable au sein de l’organisation.  

Aperçu des pratiques au sein de l’organisation 

  • Création d’un poste de coordination aux projets responsables, responsable de la mesure de l’impact social et écologique de toutes leurs initiatives. 
  • Gestion 100% responsable de l’ensemble de leurs activités. 
  • Orientations artistiques profondément ancrées dans une vision écologique holistique. 
  • Implication de l’équipe et des parties prenantes. 
  • Collaborations avec des sous-traitants locaux, écoresponsables et à fort impact social. 
  • Mise en place d’une politique de partenariats stricte et détaillée. 
  • Mise en place d’un plan d’actions collaboratif, ambitieux et efficace. 

Aperçu des pratiques durant la tournée  

  • Modulation des choix pour ne remplir qu’un seul camion malgré l’ampleur de la pièce et optimisation du « booking » auprès des diffuseurs pour réduire le kilométrage. 
  • Ravitaillements et consommations végétariennes et locales. 
  • Compensation des émissions de gaz à effet de serre auprès d’organismes locaux. 

Première création 100% écoresponsable 

Projet Polytechnique, pièce documentaire qui engageait la réflexion sur les féminicides du 6 décembre 1989, a été leur première création 100% écoresponsable. 

Nouveau projet The Assembly_Energy in Canada 

Concept théâtral sur la polarisation, réinventé autour de la question de l’urgence climatique et des politiques énergétiques, The Assembly_Energy in Canada parcourt le pays depuis février dernier. Trois nouveaux formats sont développés pour permettre de décarboner le projet tout en rejoignant le public en dehors des salles de théâtre afin de démultiplier son impact.  

Par ses différentes actions, Pouhaite désormais se positionner parmi les leaders en matière d’écoresponsabilité erte Parole sot d’engagement citoyen grâce à ses spectacles documentaires. La compagnie espère avoir un impact structurant sur sa communauté en promouvant la curiosité, la créativité et le sens critique, tout en favorisant un contact direct entre les citoyen·ne·s; autant d’ingrédients essentiels au maintien d’une population diversifiée et engagée. 

Marguerite à bicyclette  

Marguerite à bicyclette est une compagnie de cirque hors normes, composée de trois artistes passionné·e·s et engagé·e·s pour l’environnement qui ont décidé de faire des tournées locales. Toute l’initiative est basée sur le fait d’avoir un impact limité sur l’environnement. Leur moteur étant l’écoresponsabilité, ils ont réinventé les tournées circassiennes grâce à l’écoconception de leurs décors et de leurs moyens de transport. En effet, tout est pensé pour pouvoir faire des tournées qui ne produisent pas de CO2. Ils se déplacent à vélo avec des remorques éco-conçues et adaptées à leurs besoins. 

Aperçu du volet environnemental 

  • Appliquer les principes d’écoresponsabilité dans la gestion interne et les activités, notamment dans les choix de fournisseurs, le zéro déchet, ainsi que par la compensation des impacts environnementaux. 
  • Prioriser les déplacements à vélo et « verts » tant que possible, que ce soit en période de recherche et création qu’en période de tournée régionale. 
  • Favoriser l’écoconception en valorisant la récupération de matériaux usagers par différents biais, par exemple le recours à l’organisme Écoscéno ou encore l’utilisation des plateformes de revente comme Kijiji et Marketplace pour ses productions, tout en prenant le temps de s’investir réellement dans ces pratiques.  

Aperçu du volet social   

  • Encourager l’égalité homme-femme, ainsi que le respect de l’équité, de la diversité et de la justice sociale. 
  • Favoriser la mutualisation des ressources physiques et matérielles (prêt, achat groupé, etc.) et faciliter le travail collaboratif. 
  • Contribuer au développement, à la diffusion, à l’application des connaissances en matière de culture et de développement durable et participer à différents comités de travail sur les nombreux regroupements. 

En effet, les actions entreprises en 2023 ont permis à Marguerite à bicyclette d’avoir une présence simultanée à Montréal et en région. La saison estivale a ainsi vu le spectacle La crinoline aux chapeaux sillonner 750 km à vélo sur les pistes cyclables de Montréal et ses environs, tandis que Vélo’Delà et L’infini fendaient les routes du nord jusqu’à Maniwaki. Les deux artistes de ce dernier spectacle ont fait preuve d’une grande bravoure en parcourant 750 km à vélo en 17 jours, repoussant ainsi les limites pour amener Marguerite à bicyclette dans des municipalités lui étant encore inconnues à ce jour.  

La compagnie Marguerite à bicyclette réinvente des modes de diffusion de la culture, plus locaux et proches de l’environnement, mais aussi créant une réelle proximité avec ses publics. Elle est la seule compagnie en Amérique du Nord à proposer ce genre de tournées, en s’engageant, avant, pendant et après ses spectacles, à opter pour des comportements engagés et sensibiliser ses pairs, publics et diffuseurs, afin de redéfinir ensemble notre manière de consommer la culture.